déontologie

engagement professionnel

 
Je m’engage à déployer toutes les ressources issues de ma formation universitaire en « Pratiques du coaching » à Paris 8, de mes formations antérieures comme de mes expériences, en vue d’accompagner mes clients. Le coaching repose sur un référentiel théorique et pratique. Mes compétences professionnelles sont actualisées, enrichies et questionnées de façon continue par le suivi périodique de formations. Je dispose également d’un lieu de supervision auprès d’une professionnelle agréée.

rencontre réciproque

 
J’informe mon client qu’il peut être intéressant de rencontrer plusieurs professionnels afin de choisir celui avec qui il souhaite travailler. Reconnaissant les limites de mon intervention, je m’accorde la possibilité de refuser une prise en charge et d’orienter, le cas échéant, mon client vers un confrère ou autre professionnel de la relation d’aide.

engagement envers le client

 
Je garantis l’entière confidentialité de nos échanges. Je m’engage à œuvrer au service de mes clients avec dévouement et probité. Par nécessité de clarté et d’intelligibilité, je répondrai à toute interrogation relative au travail qui nous engage réciproquement ou toute autre question en début et à tout moment de l’accompagnement. Je m’engage à assurer un accompagnement consciencieux, et à recourir s’il y a lieu à l’aide de tiers compétents. Je m’engage à faire preuve d’une écoute attentive, à ne porter aucun jugement et à respecter les valeurs de mes clients. Le client assumant la responsabilité de ses choix et décisions, je m’engage à les respecter et à favoriser le développement de son autonomie tout en m’adaptant au rythme de son évolution. Je m’engage à assurer la sécurité de mon client dans le cadre de l’accompagnement et les limites de son intervention.

© marie rocher
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(1)Etymologie de « accompagner » : ac, préfixe latin qui veut dire rapprochement proximité, et compagnon, du latin cum :
« avec » et panis : « pain »
ce qui veut dire « qui mange
son pain avec ».
« Accompagner », selon le Petit Robert, c’est : « Se joindre à quelqu’un pour aller où il va, en même temps que lui. »

(7)Extrait de Danser, une philosophie, 2018, par Julia Beauquel, philosophe, spécialiste de danse et d’esthétique. Docteure de l’Université de Lorraine, elle a longtemps pratiqué la danse et a publié trois ouvrages sur ce sujet.

(6)Le concept clé créé par François Jullien est celui de la dé-coïncidence.

Coïncidence vient de cidence : ça tombe ; incidence : ça tombe dans ; coïncidence : ça tombe ensemble. Quand ça coïncide, il n’y a plus de jeu, plus rien ne se passe. D’ailleurs en mécanique un vieil adage dit la nécessité du jeu dans les rouages. La dé-coïncidence permet le mouvement. Pour François Jullien, la dé-coïncidence ne se laisse orienter par aucune finalité, elle se situe dans le processuel, elle se défait de l’ordre précédent et en garde la conséquence risquée, hasardée.

(5)Parmi les inspirations :

– l’école Palo Alto
et les thérapies brèves

– l’approche systémique,
les pratiques narratives, les champs de l’art et de la création

– les thérapies cognitives et comportementales

(4)François Jullien, philosophe, helléniste et sinologue, au début de sa trajectoire, questionne ce à partir de quoi on pense. Déjà Nietzsche avait développé l’idée que nous pensons en langue, et Wittgenstein avait montré que l’usage de la langue éclaire la pensée. En allant découvrir une autre culture, la Chine, et cette autre langue, autre jusque dans son écriture, François Jullien peut observer la culture européenne de l’extérieur, de biais, et ainsi mettre en évidence l’impensé de sa pensée, ou ce qu’il a nommé les écarts entre deux pensées mises en vis-à-vis.
« La pensée grecque de l’être, est la pensée de la détermination. La pensée chinoise a déployé la pensée de l’entre c’est-à-dire de l’indéterminé », nous dit-il, de l’indistinct, de ce qui est le fruit de l’expérience, celle de la rencontre.
(3) Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeur titulaire de la chaire
« Humanités et Santé » au Conservatoire National des Arts et métiers. Présidente du conseil scientifique de l’Université des patients créée par Catherine Tourette-Turgis en 2009 à Paris Sorbonne.

(2)« (…) Dès qu’il s’apprête à gâcher quelque chose, demandez pourquoi cette chose est laide ; exigez de lui des preuves, soumettez-le à examen, et vous le trouverez sans doute perplexe et embarrassé, peut-être s’insurgera-t-il aussi.
Mais ne cédez pas, exigez qu’il fournisse ses raisons, et ne manquez pas d’agir en toute circonstance en faisant ainsi preuve de vigilance et de rigueur ; le jour où, de destructeur il sera devenu l’un de vos meilleurs artisans – peut-être le plus malin de tous ceux qui construisent votre vie. »

Lettres à un jeune poète, et autres lettres de Rainer Maria Rilke, 1929.