coach professionnel Rennes

traverser se laisser

traverser

accompagner le doute

traverser – se laisser traverser

 

 

pénétrer une résistance, passer au travers.

parcourir une distance, entrer en mouvement.

traverser engage le corps et l’esprit

dans un rapport à soi comme à ce qui vient

de l’extérieur.

 

 

une attention portée à ce que l’on sème
et à ce que l’on récolte, fruit d’un processus.

traversées, racines fondamentales de l’expérience…
se dessine le paysage dans lequel s’impliquer, et dans lequel
faire apparaître des potentialités mouvantes.
…l’expérience de la rencontre.

orientation professionnelle

élaborer dans la rencontre

pour penser ce que l’on ne pense pas encore regarder ce que l’on  ne regarde pas encore


un accompagnement
à votre rencontre

contextes

dans lesquels se manifeste le besoin,
la difficulté, la question,
l’envie. Le vêtement est-il trop étroit ?

recherche de possibilités

émotions

qui traversent les corps,
corps intelligents et vivants,
corps agissants et inter-agissants.

tentatives

ce qui a déjà été essayé,
ce qui pourrait être tenté.

accompagner le doute

comportements

actions automatiques plus ou moins
conscientes.

coaching Bretagne

envies

plus que l’envie d’un changement,
l’envie de mouvement.

pensées

qui précèdent ou cèdent à l’action.

accompagner la prise de décision

potentiels

les aptitudes naturelles, les disponibilités
et les situations favorables.

une ré-flexion entre mouvement de
corps et mouvement de pensée

faire l'expérience

explorer des espaces inconnus,
déplacer l’angle de vue,
se décaler, retirer la cale,
creuser, délier, déplier, dé-coïncider.

imaginer

faire émerger, développer,
composer, jouer.

concevoir et laisser advenir

recomposer les formes du dire en vue de transformer,
ouvrir un espace de l’indéterminé,
propice à la déambulation.

libre expression

des identités
des ruptures endogènes
des transitions sociétales
des luttes
des sensibilités artistiques…

en des lieux divers

dans un bureau en campagne rurbaine,
au jardin, sur les chemins.

avec différents matériaux

des mots, des paroles, des écritures,
des images, des dessins,
des bruits ou des sons choisis, des silences,
avec l’odeur du café, de l’herbe mouillée…

tenter et se laisser tenter

ensemble explorer,
en découdre avec ce qui contraint
ou empêche le mouvement.

recherche d'alternatives


…vers ce qui suit

un frétillement
une déambulation identitaire
une démarche artistique
une pirouette professionnelle
un dégagé relationnel
un rebond, un grand écart, un pas de côté…

faire émerger

s’inspirer

philosophie - psychologie - coaching


accompagner (1) le doute

« Votre doute peut devenir une qualité profitable si vous l’éduquez. Il faut qu’il devienne savant, qu’il se mue en critique.(…) » (2) Dans cette définition, Rainer Maria Rilke affirme que le questionnement et l’analyse critique offrent la possibilité de cultiver une ressource inépuisable.

Le doute est une intéressante porte d’entrée pour regarder les représentations du réel de chacun, que nous les explorions par les pensées, les actions, par les perceptions sensorielles, ou par les interactions.
Accompagner le doute pourrait vouloir dire se joindre au doute de l’autre, pour travailler ses représentations, les questionner.
Quant au mot « accompagnement », son usage récent et tentaculaire en fait perdre le sens. En coaching, bien que non thérapeutique en tant que tel, l’accompagnement est plus à rapprocher du soin que de la pédagogie. Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, présente le soin comme une activité créatrice, holistique, précisant que « le rôle du soignant devient celui d’accompagner la vie dans sa surprise, sa puissance d’émergence » (3). Telle est notre conception du travail du coach.
La relation de l’accompagnement est la question première. Et l’approche de François Jullien, au début de sa trajectoire, (4) nous intéresse ici pour le processus qu’elle sous-tend.


élaborer dans la rencontre

Dans la relation d’accompagnement, l’art de la rencontre est « de maintenir l’écart ou de l’ouvrir indéfiniment » dit-il, pour favoriser l’exploration d’un paysage nouveau. Le face à face, l’imprévu permettent la découverte des flux, prête une attention sur l’endroit par où ça passe, en faveur des potentiels de situations vécues, de l’expression de ce qui vient tout seul.
La stratégie, qui consiste plus en l’utilisation de différentes sources d’inspiration (5) qu’en l’application d’une méthode, contient la notion de biais, c’est-à-dire de côté, accepte l’idée de non maîtrise, de tâtonnement.
Il s’agit en quelque sorte de danser avec les déséquilibres propres à tout mouvement de vie, à tout changement. (6) Comme une invitation au mouvement, Julia Beauquel, philosophe, écrit : « Le corps continue de danser dans l’ombre et le flou de ce qu’il est ici et maintenant jusqu’à ce que soudain la lumière se fasse d’elle-même et dissipe, sans que l’on sache ni pourquoi, ni comment, les dernières nappes de brumes de l’esprit. »(7)
support à la réflexion
marie rocher

expérimenter en mouvement

accompagner le choix
parcours professionnel

La rencontre, au centre de mon travail

Lorsque je découvre la méthode Feldenkrais dans un cours de danse proposé par Véronique Robin,  j’ai la sensation d’apprendre une langue nouvelle. Et pourtant tout se passe dans mon corps.Par l’attention que je porte aux micro mouvements de ma structure osseuse, j’explore des connexions non éveillées à la conscience. Un potentiel de mouvement et de danse m’apparaît, la source d’une amplitude.

Comment sentir ce que je ne sens pas encore, comment penser ce que je ne pense pas encore ?

Comment emmener mon corps dans une gestuelle débarrassée de ses empreintes ?

traverser

se laisser traverser

C’est à Anne Briand,  danseuse chorégraphe que j’emprunte cette formule. Traverser l’espace, traverser l’air, sans autre pensée que celle-là. Une marche engagée et réflexive, à la rencontre.

L’expérience de la rencontre m’ouvre une curiosité de l’autre, du groupe, de l’espace, de la respiration ou encore de ce qui apparaît.

Traversée, titre de l’une des œuvres d’Yves Picquet présentée lors de notre rencontre en 1999. Avec lui j’ai conçu un fil d’expositions intitulées Page/Hors page, sur le livre d’artiste dans son œuvre.

Cette question me rappelle une expérience théâtrale antérieure, lorsqu’au conservatoire j’avais travaillé ma voix, mon dire, et ma respiration corporelle, pour me mettre à disposition de la langue étrangère d’un personnage ou d’une écriture.

Un stage avec Bruce Chiefare, artiste qui commence la danse par les battle, compétitions de breakdance, inspire mes rapports aux liens. Il chemine avec l’idée que la danse puisse « effacer certains gestes comme un arbre laisse mourir certaines branches pour en favoriser d’autres en quête de lumière. »

Résonne en moi la curiosité d’un ailleurs du dedans ou de ce que l’on peut appeler transformation
Lorsque j’intègre l’atelier de Sébastien Garcia, artiste qui mène une recherche sur la transparence chorégraphique, je me confronte de près à un paradoxe : celui d’emmener mon corps dans une écriture qui ne lui ressemble pas, alors que précisément Sébastien favorise l’expression d’un geste simple qui « laisse transparaître l’identité profonde du danseur ».

Le mouvement et la transformation m’accompagnent de bien des manières,
à bien des endroits.

accompagner les parcours professionnels

Déjà en portant un regard ethno esthétique sur la manière de montrer l’art africain dans les musées en France en 1995, je confrontais la possibilité d’un regard d’anciens coloniaux, sur une production artistique et usuelle extraite arbitrairement de son milieu.

Dans l’altérité, les écarts qui m’intéressent aujourd’hui m’offrent un autre regard sur les « différences » pour les liens qu’ils favorisent, vivifient, et nourrissent notamment dans mon approche de l’accompagnement.

échange professionnel
projet professionnel

débuter un coaching

un premier rendez-vous

sans engagement et gratuit nous permet de vérifier
l’envie mutuelle de travailler ensemble.

lors du deuxième rendez-vous

nous définissons les termes du contrat.
Nombre de séances indicatif : 8 à 12 selon les problématiques
Prix de la séance d’1h30 : 80 euros.

La rencontre au départ de l’éthique (cf. Inspirations) :

Plus que la relation, je conçois la rencontre comme le pivot à partir duquel le travail peut s’amorcer ; elle ouvre un espace qui permet d’explorer.
La déontologie, ici.
Parmi les engagements : la confidentialité, le non-jugement.

En tant que professionnelle :

Je suis accompagnée par une superviseure de pratique, dont l’expertise et le regard systémique stimulent, enrichissent ma réflexion, et assurent mon cadre d’intervention. Mes expériences, artistiques et autres, sont sujets d’exploration.

coaching professionnel Rennes

© marie rocher
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(1)Etymologie de « accompagner » : ac, préfixe latin qui veut dire rapprochement proximité, et compagnon, du latin cum :
« avec » et panis : « pain »
ce qui veut dire « qui mange
son pain avec ».
« Accompagner », selon le Petit Robert, c’est : « Se joindre à quelqu’un pour aller où il va, en même temps que lui. »

(7)Extrait de Danser, une philosophie, 2018, par Julia Beauquel, philosophe, spécialiste de danse et d’esthétique. Docteure de l’Université de Lorraine, elle a longtemps pratiqué la danse et a publié trois ouvrages sur ce sujet.

(6)Le concept clé créé par François Jullien est celui de la dé-coïncidence.

Coïncidence vient de cidence : ça tombe ; incidence : ça tombe dans ; coïncidence : ça tombe ensemble. Quand ça coïncide, il n’y a plus de jeu, plus rien ne se passe. D’ailleurs en mécanique un vieil adage dit la nécessité du jeu dans les rouages. La dé-coïncidence permet le mouvement. Pour François Jullien, la dé-coïncidence ne se laisse orienter par aucune finalité, elle se situe dans le processuel, elle se défait de l’ordre précédent et en garde la conséquence risquée, hasardée.

(5)Parmi les inspirations :

– l’école Palo Alto
et les thérapies brèves

– l’approche systémique,
les pratiques narratives, les champs de l’art et de la création

– les thérapies cognitives et comportementales

(4)François Jullien, philosophe, helléniste et sinologue, au début de sa trajectoire, questionne ce à partir de quoi on pense. Déjà Nietzsche avait développé l’idée que nous pensons en langue, et Wittgenstein avait montré que l’usage de la langue éclaire la pensée. En allant découvrir une autre culture, la Chine, et cette autre langue, autre jusque dans son écriture, François Jullien peut observer la culture européenne de l’extérieur, de biais, et ainsi mettre en évidence l’impensé de sa pensée, ou ce qu’il a nommé les écarts entre deux pensées mises en vis-à-vis.
« La pensée grecque de l’être, est la pensée de la détermination. La pensée chinoise a déployé la pensée de l’entre c’est-à-dire de l’indéterminé », nous dit-il, de l’indistinct, de ce qui est le fruit de l’expérience, celle de la rencontre.
(3) Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeur titulaire de la chaire
« Humanités et Santé » au Conservatoire National des Arts et métiers. Présidente du conseil scientifique de l’Université des patients créée par Catherine Tourette-Turgis en 2009 à Paris Sorbonne.

(2)« (…) Dès qu’il s’apprête à gâcher quelque chose, demandez pourquoi cette chose est laide ; exigez de lui des preuves, soumettez-le à examen, et vous le trouverez sans doute perplexe et embarrassé, peut-être s’insurgera-t-il aussi.
Mais ne cédez pas, exigez qu’il fournisse ses raisons, et ne manquez pas d’agir en toute circonstance en faisant ainsi preuve de vigilance et de rigueur ; le jour où, de destructeur il sera devenu l’un de vos meilleurs artisans – peut-être le plus malin de tous ceux qui construisent votre vie. »

Lettres à un jeune poète, et autres lettres de Rainer Maria Rilke, 1929.